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Photos © Fabrice Schiff

 

Christine Goguet, ancienne directrice du Figaro Rhône-Alpes a invité son ami Catherine Falgayrac, épouse de Nonce Paolini, à rencontrer ses amis lyonnais. Une journée promo décalée. Promo marathon au Sofitel Bellecour..

 

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Les deux amies, qui se sont rencontrées au club Sangho de Marrakech, il y a seulement quelques mois, assurent la promotion d’un CD pour la première et d’un livre pour la seconde. Accueillies par Eric Obeuf, ami proche de Christine, les deux jeunes femmes enchainent les rendez-vous journalistiques et amicaux. L’occasion pour Catherine, qui n’est pas venue à Lyon depuis 18 ans de faire la connaissance de Richard Zelmati, Azouz Begag, Victor Bosh et Olivier Marshall. La plus people des lyonnaises « expatriée » à Paris, fait le job, comme si elle n’avait jamais quitté la capitale des Gaules. Respect. Autour d’un café, difficile d’interrompre la bavarde Christine, qui mène presque l’interview. On apprend qu’à peine son livre consacré aux trente ans de Médecins du Monde édité, elle est en train d’écrire un film TV produit par Clémentine Dabadie dédié à l’Académie française et d’un livre sur la résistance à Lyon. « C’est l’histoire de mon grand-père, imprimeur lyonnais, fortement impliqué dans la résistance et qui a  caché une famille juive. ». Elle travaille sur le sujet avec une autre Lyonnaise, Anne-Sylvie Schneider, sœur d’Evelyne Haguenauer. « Mon grand-père avait deux amis d’enfance, dont l’un, juif, sera déporté, et l’autre deviendra collabo». Aujourd’hui éditeur de La Parisienne et directrice des éditions spéciales du Parisien et des relations extérieures du Parisien-Aujourd’hui en France, l’hyperactive Christine sera à la rentrée promue chevalier des arts et lettres par Brice Hortefeux. L’heure tourne et la dernière question concerne Antoine, son fils de 14 ans. Les yeux de la jeune femme s’illuminent et le débit de parole s’apaise. « Il passe brillamment en quatrième ! » raconte-t-elle en exhibant fièrement sa photo. 

 

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A ses côté, la réservée Catherine, à la ville épouse de Nonce Paolini, pdg de TF1, évoque avec pudeur ses origines paysannes et artistes. Une grand-mère pur produit terroir, dont elle était très proche et des parents chanteurs. Avec un père crooner et une mère artiste lyrique, le destin de la jeune femme semblait presque écrit. Pourtant la douce Catherine s’est d’abord illustrée dans des émissions de téléachat avant de laisser libre cours à sa passion. « C’est mon mari qui m’a poussé à sauter le pas », confie-t-elle. Son premier album « A fleur de mots », dont les arrangements sont signés Pierre Bertrand, qui a œuvré auprès de Nougaro et Aznavour, exacerbe les textes de Pascal Assy, sensuels et émouvants. Quant à la voix de Catherine, elle caresse les mots, se fait suave et féline, vire au velours, dans un esprit subtilement jazzy. Après une scène parisienne, la belle chanteuse devrait s’envoler bientôt pour Tel Aviv et peut-être revenir bientôt à Lyon. « Je suis en pourparler avec une salle lyonnaise car j’aimerais vraiment chanter devant les lyonnais, qui m’ont vraiment conquis aujourd’hui ». Merci Christine…

 

« Refuser le malheur des hommes », aux éditions cherche Midi, 17€

« A Fleur de Mots », Warner