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Par Marc Polisson

 

C’est dans la grande salle des fêtes de l’Elysée que le conseiller régional et municipal de Lyon a reçu, le 15 septembre 2009, les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur des mains de Nicolas Sarkozy, aux côté de sept autres récipiendaires.

 

Le président de la république a souligné l’implication dans les nouvelles technologies et les nouveaux médias (plus particulièrement la TNT) de l’ancien député promu inspecteur général des affaires culturelles. Sur la liste d’invités d’Emmanuel, on a pu distinguer les présences de Dominique Perben, de Claude Guéant, Secrétaire général de l’Elysée, du comédien  Raphaël Mezrahi, ou encore de Michel Boyon, président du CSA. Emmanuel était également entouré par les membres de sa famille, par ses anciens collaborateurs parlementaires emmenés par Philippe Simon et par sa garde rapprochée : Michael Peters, directeur général d’EuroNews, Jean-Christophe Larose, PDG du groupe Cardinal et Christophe Mahé, patron d’un groupe de radios (dont Espace). A l’issue de la cérémonie, dîner en petit comité au Bourbon, en face de l’Assemblée Nationale… où Emmanuel compte bien retrouver son siège de député en 2012.

Le discours du Président de la république

 

« Emmanuel Hamelin, vous vous êtes toujours investi avec enthousiasme et audace dans les différentes missions qui vous ont été confiées, qu’elles le soient par le suffrage universel, par l’Etat ou par votre famille politique. Tombé très jeune en politique (vous êtes le fils de Xavier Hamelin, aujourd’hui malheureusement absent, qui fut député gaulliste du Rhône de 1973 à 1981), vous avez néanmoins d’abord commencé votre vie professionnelle dans le secteur privé, après vos études de commerce, en devenant consultant puis en fondant la société « Records consultants », spécialisée en conseil, formation, management et organisation commerciale.

 

Mais les élus lyonnais vous avaient très vite « repéré », et vous devenez en 1997, à 40 ans, suppléant du député RPR du Rhône, Henry Chabert. Et c’est en 1998, au moment d’élections régionales à forte intensité, que vous entrez vraiment dans le grand bain de la politique en prenant, dans des circonstances difficiles, la présidence du Groupe RPR du Conseil Régional du Rhône-Alpes. C’est à ce moment-là que nous nous rencontrons, que commence notre amitié, et nos chemins n’ont depuis lors jamais divergé. Elu à l’Assemblée Nationale en juin 2002 député de la 2ème circonscription de Lyon, vous vous inscrivez à la Commission des Affaires Culturelles, familiales et sociales, et vous vous emparez des sujets « audiovisuel et communication », créneau il est vrai peu occupé à l’époque par vos collègues députés.

 

Et c’est avec passion que vous vous impliquez dans tous les dossiers de ce secteur, qui n’ont bientôt plus de secrets pour vous. Télévision Numérique Terrestre (TNT), Télévision Mobile Personnelle (TMP), aucune des nouvelles technologies de l’audiovisuel ne vous échappe, votre expertise est reconnue, et c’est à juste titre que vous êtes nommé en 2006 Rapporteur de la loi de modernisation de l’audiovisuel et de la télévision du futur. Entre temps, vous avez fondé le Club Parlementaire sur l’Avenir de l’Audiovisuel et des Médias, que vous co-présidez d’ailleurs toujours, un lieu unique où se rencontrent régulièrement, en toute liberté, les parlementaires intéressés et l’ensemble des acteurs du secteur de l’audiovisuel et de la communication : chefs d’entreprises, producteurs, responsables de fédérations professionnelles, Ministres. Ce Club jouera d’ailleurs un rôle essentiel dans la réforme de l’audiovisuel public débattue et votée par le Parlement il y a quelques mois.

 

Mais les combats électoraux se suivent et ne se ressemblent pas toujours : le sort des urnes ne vous est pas favorable aux élections législatives de 2007, et c’est à regret que vous quittez l’Assemblée Nationale, après un combat valeureux. C’est un deuxième combat tout aussi acharné et valeureux que vous menez au moment des élections municipales à Lyon, et je sais que, l’envie de politique, l’envie de continuer à vous battre pour vos idées et à servir notre pays ne vous ayant pas quitté, vous vous préparez à d’autres batailles électorales. En politique, comme dans la vie, le courage et la fidélité sont des vertus rares et précieuses. Vous ne manquez ni de l’un ni de l’autre. Votre grand professionnalisme, votre constante disponibilité et votre extrême gentillesse, il faut la souligner, que vous mettez aujourd’hui au service d’une mission sur les radios au sein de l’Inspection Générale des Affaires Culturelles, ont partout été appréciés et vous valent reconnaissance et considération.

 

Aujourd’hui, devant vos 4 enfants ici présents, Frédéric, Alexis, Richard et Maud, devant vos amis réunis, vos parents n’ayant pu se joindre à nous pour ce grand moment, je suis heureux, cher Emmanuel, de vous faire Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur. »

 

Nicolas Sarkozy, le 15 septembre 2009