Par Morgan Couturier

Divulguée ce jeudi par Olivier Véran, le ministre de la Santé, la carte du déconfinement n’a laissé entrevoir que du rouge à Paris.

« Ce n’est pas parce que certains départements sont rouges aujourd’hui, qu’ils seront rouges le 11 mai ». Olivier Véran l’a répété, la carte dévoilée ce jeudi 30 avril n’est que provisoire et est amenée à évoluer d’ici l’instauration du déconfinement. Hélas, le suspense parait bien maigre pour les habitants du département de Paris, affiché en rouge sur les différentes cartes dévoilées à la presse par le gouvernement.

Le rouge a peu de chance de se transformer en vert

En effet, que ce soit sur la question de la circulation du virus ou sur le nombre de personnes en réanimation, Paris n’a pas échappé à la couleur tant redoutée. Paris voit rouge, à la différence de ses voisins, le Val de Marne, les Hauts de Seine et la Seine-Saint-Denis, qui héritent pour l’heure de l’orange.

1446 décès recensés à Paris

De la même manière qu’un département en rouge peut voir sa situation s’améliorer, cette teinte orangée laisse craindre le pire pour les habitants concernés, d’autant que la situation ne s’améliore que très lentement, en attestent les 42 nouveaux décès recensés ce mercredi à Paris.

Le département enregistre ainsi 1446 décès et 2448 hospitalisations selon les derniers chiffres publiés. À titre d’exemple, c’est 616 morts de moins qu’en Seine-Saint-Denis et 587 de moins que dans les Hauts-de-Seine. Conséquence, le déconfinement s’annonce particulièrement délicat pour les Parisiens. Et leurs libertés hautement limitées.


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